Dispositif utilisé pour protéger une habitation, un commerce ou un local professionnel contre les intrusions et les cambriolages, l’alarme anti-intrusion est une arme de dissuasion efficace. Fonctionnement, types, paramétrage, tout savoir sur ce système de protection.
Comment fonctionne le système anti-intrusion ?
Avec l’augmentation incessante du nombre de cambriolages en France, s’équiper d’un système d’alarme anti-intrusion est une véritable nécessité. De jour comme de nuit, ce dispositif permet de renforcer la sécurité d’une habitation ou d’un bien immobilier pendant la présence ou l’absence des propriétaires. Il est composé principalement d’une centrale d’alarme qui enregistre les signaux transmis par les détecteurs, avant de déclencher l’alarme via des avertisseurs sonores et lumineux. Tous ces éléments sont reliés soit par câbles, d’où son nom d’alarme filaire, soit par ondes radio, également appelée alarme sans fil.
Quels capteurs utiliser ?
Les intrus peuvent entrer dans une propriété privée de différentes manières. En effet, chaque mode d’intrusion correspond à un capteur spécifique pour détecter d’éventuelles anomalies à l’intérieur ou à l’extérieur des lieux protégés. Pour la sécurité des ouvrants, notamment les portes d’entrée et les fenêtres, l’on utilise des détecteurs d’ouverture. Ils déclenchent automatiquement l’alarme dès une intrusion suspecte. Il existe entre autres des détecteurs de mouvement destinés à détecter des vibrations dans des endroits stratégiques comme les couloirs, les chambres, les caves, mais également les zones extérieures comme le jardin, l’accès à la piscine ou au garage.
Comment paramétrer un système anti-intrusion ?
L’efficacité d’un système d’alarme anti-intrusion est fonction d’un paramétrage spécifique, sans parler de la qualité du produit. Si cette étape n’est pas bien réalisée, l’alarme risque de se déclencher de façon intempestive et au pire, de ne pas fonctionner lors d’une intrusion. Dans les deux cas, le dispositif perd toute son utilité. Le premier paramétrage consiste donc à définir certaines pièces comme zones sensibles dans lesquelles l’alarme est plus prompte à se déclencher en cas de mouvements suspects ou d’intrusion. Le second permet de minuter le temps de passage dans certains lieux pour donner aux propriétaires le temps d’activer et de désactiver l’alarme selon ses habitudes de vie. En cas de doute, mieux vaut faire appel à un professionnel.